« Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir »
Ce vers, de la plume de Corneille, essentialise ce qu’est Bérénice de Racine. Comment concilier cette exténuation des passions avec l’idée que Bérénice est une pièce écrite de « rien » et où il ne se passe « rien » ? Comment relever le défi de la mise en scène de cette nudité tragique ? Comment comprendre ces mots que Racine choisit pour dépeindre l’amour total qu’il poétise dans Bérénice ? (suite…)