Projet qui se veut et qui se revendique comme un coup de pied donné dans la fourmilière sclérosée du monde de la culture, I am Europe s’attaque à la très épineuse question de l’Europe ; très épineuse, en particulier pour les élites de la gauche. Entre amour et désamour, la représentation s’égare à vouloir énumérer tous les torts de l’Europe – dont elle ne précise jamais s’il s’agit de l’espace politique ou de l’espace géographique – et de cette énumération n’émerge aucune perspective constructive. (suite…)