Avec cette représentation, Stanislas Nordey proclame que le souffle est cœur battant du théâtre et que l’acteur en est son coureur de fond. Ambitieux projet qui demande à son spectateur une similaire endurance, Qui a tué mon père fait le pari du rythme comme structure du récit. Car en effet, que dire de cette pièce qui oscille entre théâtre (et le plus beau qui soit) et conte ? Entre récit de soi et récital révolutionnaire ? (suite…)