Le Champs-Elysées Film Festival, parce qu’il projette des films américains et français, permet la comparaison. Celle-ci se révèle précieuse, non pas pour en conclure qu’une nation est plus talentueuse que l’autre, mais parce qu’elle permet de mettre en exergue les grandes questions qui les tourmentent. A la fin de la projection des huit courts-métrages américains, force est de constater que deux thématiques obsèdent leurs artistes : l’adolescence et l’étrange. Tous traitent en effet d’une première fois ou d’un dévoilement, celui-ci souvent expérimenté dans la peur. (suite…)