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La Souffleuse

« comme le sens a besoin des mots, ainsi les mots ont besoin de notre voix »

Les Faussaires de Manhattan – cérémonie de clôture

© Champs Élysées Film Festival

Par la chaleur parisienne de ce mois de juin, il semble juste de considérer que l’organisation, ou plutôt le manque d’organisation de cette cérémonie de clôture a été particulièrement remarqué cette année. Entre attente en plein soleil, début de la cérémonie avec 1 heure de retard, couacs techniques et approximations générales, l’impatience s’est faite sentir chez de nombreux invités. Néanmoins, le plaisir de voir des jeunes hommes et femmes de cinéma récompensés pour leur travail demeure toujours intact, et le prix du jury dans la catégorie long-métrage français fut notamment attribué à Vif-Argent – dont vous pouvez trouver ma critique en ligne. (suite…)

Le court métrage : films et générations

Cette deuxième séance de projection des courts-métrages français en compétition met à l’honneur le lien complexe entre différentes générations et dépeint une jeunesse soucieuse qui hésite entre rejet des aînés et de leur influence sur leur vie et acceptation d’une aide qui se révèle vitale. Lutter contre l’ennui, lutter contre l’absence de perspectives par le jeu ou par la drogue, telles sont les motivations qui poussent les héroïnes de La Ducasse et de La Route du sel à sortir, à se confronter à un monde qui ne ménage pas de place pour elles. Si l’impression d’être limité et de voir les contours de sa vie prendre une forme précise à laquelle les protagonistes ne s’identifient pas est persistante, la nonchalance, et avec elle l’espoir tu en un lendemain difficile mais dont le présent en vaut bien un autre, confère à cette jeunesse française le sentiment que malgré la peine, ça ira. (suite…)

The Pretenders : la douce illusion

© Champs Élysées Film Festival

Le nouveau film de James Franco est une lettre d’amour adressée au cinéma français, du moins c’est ainsi qu’il est présenté au public venu nombreux ce soir-là. Les références et clins d’œil aux films de la Nouvelle Vague sont en effet légion mais n’obstruent en aucun cas la narration. Celle-ci relate l’histoire d’une amitié entre deux étudiants qui naît sous l’influence d’un amour partagé : jeune actrice à la chevelure rousse, Jane Levy a des airs de Françoise Dorléac ou d’Anna Karina, papillon tragique virevoltant entre deux hommes. (suite…)

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